Emmanuel Macron avait fait la promesse que, en cas de réélection, il accorderait une assistance aux jeunes ménages modestes sous la forme de chèque alimentaire. Face à l'augmentation des coûts de l'énergie, du carburant et de la plupart des produits alimentaires, ces chèques devraient contribuer à renforcer le pouvoir d'achat de certaines familles. Toutefois, les détails de cette prestation demeurent particulièrement peu clairs. Découvrons-en un peu plus ici.
Dévoilé par le président en décembre 2020 lors de la Convention citoyenne pour le climat, le chèque alimentaire ou prime alimentaire a été entériné en juillet 2021 dans l'objectif d'augmenter le budget alimentaire des ménages. En partenariat avec le ministère de l'Agriculture, cette initiative vise à soutenir le pouvoir d'achat des foyers à faibles revenus et de classes moyennes concernées, tout en apportant un appui aux agriculteurs français.
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Concrètement, il était envisagé que 85 % du montant du chèque alimentaire soit directement destiné aux producteurs locaux, offrant des produits de qualité via des circuits courts, qu'ils soient certifiés bio ou non. L’objectif sous-jacent est de créer un cercle vertueux entre le producteur local et le consommateur.
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D'après la déclaration du ministre de l'Agriculture, la prime alimentaire est principalement destinée à de jeunes ménages avec de faibles revenus, en mettant l'accent sur les étudiants âgés de 18 à 25 ans ainsi que les personnes âgées. Les foyers modestes, en particulier ceux bénéficiant d'allocations telles que le RSA, la SPA, l'AAH pour les APL, seront éligibles à cette prestation.
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En accord avec les engagements du gouvernement, cette prestation de l'État pourrait potentiellement concerner 9 millions de foyers.
La somme du chèque est prévue à hauteur de 100 € par foyer, auquel s'ajoutent 50 € par enfant, ce qui signifierait que, par exemple, un couple éligible avec un enfant pourrait recevoir 150 €. Toutefois, il faudrait noter que cette somme n'a pas encore été approuvée par le Parlement. En termes de coût, la mise en place de ce dispositif pourrait entraîner un budget estimé à un milliard d'euros pour l'État.
Logiquement, l'utilisation des chèques alimentaires pourra se faire sur les marchés ou directement chez les producteurs. Toutefois, les figures importantes de grandes enseignes, telles que Michel Édouard Leclerc, ont souligné que les foyers modestes ont l'habitude de faire leurs achats dans les supermarchés, et qu'il pourrait être difficile pour certains consommateurs d'accéder aux produits locaux.
En réponse à ces observations, le gouvernement a récemment spécifié que le chèque alimentaire serait également valable dans tous les commerces alimentaires, y compris dans les grandes surfaces. Ce qui serait très avantageux pour l'ensemble des bénéficiaires.